Dimanche 21 juillet
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10:09
La Fessée
M’adonnant aux coutumes conjugales
Conjuguées avecque ma coutumière,
Dans l’élan de notre rythme frugal
Claqua une retentissante affaire :
La fessée, œdipienne et rousseauiste,
Savoureux châtiment sensualiste,
Comme l’hippique coup de la cravache,
Un vif trait, une giclée de panache !
Le sang excité, brûlé de désir,
Fourmillant, pigmentant à en rougir,
Foulant d’un picotement de plaisir
Et de pulsations à vous étourdir.
Alertant, éveillant, émerveillant
Tous les sens, sans nulle équivalence,
Vous faisant entrer en effervescence,
Transfigurant cet intime moment.
Un jaillissement d’adrénaline,
Ecarquillant pupilles et narines
Un jouissif instant communié ;
L’extase ! L’extase, je l’ai goûtée…
Par Richard
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Mardi 12 février
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/Fév
18:46
On donnerait cher pour savoir ce qu’elles pensent. Celles qui veulent ne
pas être touchés.
Celles qui veulent qu’on les laissent faire. Celles qui veulent qu’on
les saisissent lentement. Celles qui veulent frémir,
celles qui veulent frôler. Celles qui ne savent pas ce qu’elles veulent.
Les habituées. Les novices.
Celles qui ne comprendront pas comment elles ont une fois dans leur vie
permis cela. Les désespérées.
Les folles. Toutes les femmes sans mémoire, toutes les femmes sans
lendemain…
Par Richard
-
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Mardi 12 février
2
12
/02
/Fév
18:44
Je suis très émue
de vous dire que j’ai
bien compris
l’autre soir que vous aviez
toujours une
envie folle de me faire
danser. Je garde
le souvenir de votre
baiser et je
voudrais bien que ce soit
là une preuve que
je puisse être aimée
par vous. Je suis
prête à vous montrer mon
affection toute
désintéressée et sans cal-
cul, et si vous
voulez me voir aussi
vous dévoiler
sans artifice mon âme
toute nue, venez
me faire une visite.
Nous causerons en
amis, franchement.
Je vous prouverai
que je suis la femme
sincère, capable
de vous offrir l’affection
la plus profonde
comme la plus étroite
amitié, en un mot
la meilleure preuve
que vous puissiez
rêver, puisque votre
âme est libre.
Pensez que la solitude où j’ha-
bite est bien
longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi
en y songeant j’ai l’âme
grosse. Accourez
donc vite et venez me la
faire oublier par
l’amour où je veux me
mettre.
Par Richard
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Lundi 11 février
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14:36
De ma main qui s'élève au-dessus de tes fesses,
Adore, mon amie, le phrasé somptueux
Quand, malicieusement, nous goûtons à ces jeux
Et que claquent dans l'air mes viriles caresse.
Me délectant de ce désir que tu confesses,
O ma tendre pouliche au souffle impétueux,
Je me plais à t'offrir mon courroux délicieux,
T'administrant la correction dont tu me presses.
Dieu fasse que jamais dans les mornes paresses
Qu'ont toujours engendré les câlins vertueux
Ne sombre le destin de nos jours amoureux,
Qu'il pardonne à tous ceux que ces délicatesses
N'effleurent point et qui ne méritent pas mieux
Que les tristes sailles des samedis pluvieux.
Par Richard
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